• Chapitre 11

    Enfin, la fête du village.

    Nous sommes dimanche, ce jour attendu, là où tous les habitants se réunissent pour... et bien, faire la fête, je suppose. A vrai dire, si j'y vais, c'est plutôt pour voir Célia. Et si jamais elle était absente ? Je ne ferai que m'y ennuyer. Avec ça, je ne suis toujours pas sûr des sentiments de Célia pour moi. Y a rien eu, pas même un "je t'aime, veux-tu sortie avec moi ?" non, rien. Nada, nothing. Et d'abord, à quoi pense une fille quand elle aime ? Oh, et puis marre de me prendre la tête.

    j'ai mal dormi, c'est stupide, mais ces histoire complètement à l'eau de rose m'ont empêché de dormir. Il est 8H.

    17H. C'est l'heure d'y aller. je n'ai pas su quoi mettre, alors je suis venu habituellement. de toutes façons, un fermier n'a pas grand chose d'autre à se mettre. Ebène se frotte contre mes jambes, je lui frotte le dos deux secondes. Puis, je sors de chez moi. Il n'y a personne dans la vallée, sûrement parce qu'ils y sont déjà. Je suis en retard, mais je ne suis pas pressé. J'arrive à la plage, là où a lieu la fête du village, je pousse un soupir.

    je n'ai pas vraiment le moral.

    Enfin, j'y suis. Tout le monde est là, et Muffin court vers moi. elle est habillée d'une longue robe rouge et ses cheveux dorés volent au vent. On a l'impression qu'elle vient pour un gala. Je m'en fiche un peu, elle a beau me sauter au cou, ou tenter de m'embrasser, je l'esquive et je me mets à chercher Célia des yeux. Je ne la vois pas. Puis, Nami s'approche, me salue et repart. C'est ainsi pour tous ceux de la fête. Il y a un buffer, ou beaucoup de choses s'y présentent. Je prends un morceau, mais, écoeuré par ce gros morceau de chocolat, je me rends compte que je n'ai pas faim.

    Soudain, elle est là. la fille que j'attends depuis longtemps, (bon, il y a à peine 5 min, certes.)

    Célia : Sandy ! tu es venu !

    On parle de tout et de rien, et je me rends compte que mon malaise est dissipé. Je vois Marlin, pas loin, chemise blanche rentrée dans un pantalon noir de jaie. Ils m'énervent tous à en faire trop. Mais même Célia est habillée d'une robe verte et d'un boléro blanc, et a cette fois un bandeau lui aussi blanc. Elle porte du rouge à lèvre, elle ne se maquille jamais. Elle reste pourtant sobre comparé à toutes les filles autour, mais je la trouve magnifique. Des fois, je ne me comprends vraiment pas.

    Puis je comprends pourquoi tous les regards se braquent sur moi, je comprends pourquoi tout le monde est bien habillé...

    Tout le monde s'est fait beau. Puis il y a moi.

    Moi, dans mes vêtements de fermier, de campagnard.

    Pourquoi me fais-tu tant d'effet ? Pourtant, il ne faut jamais se fier aux apparences. Mon arrogance est-elle stupide, et mon ignorence si naïve ? Toi dans tes cheveux bruns habillée de vert, et moi, habillé tel un fermier, je me demande si le destin n'est pas dur, parfois.


  • Commentaires

    1
    Lundi 24 Décembre 2012 à 23:30

    J'aime vraiment beaucoup ta fiction :3

    2
    Aquarella Profil de Aquarella
    Mercredi 26 Décembre 2012 à 19:32

    Merci beaucoup !

    3
    Faint Profil de Faint
    Vendredi 28 Décembre 2012 à 19:53

    j'aime beaucoup ton écriture :3 j'ai bien aimé le chapitre !

    4
    Aquarella Profil de Aquarella
    Dimanche 30 Décembre 2012 à 12:02

    Merci !

    Personellement, je le trouve un petit peu moins réussi par rapport à d'autres chapitres.... en tout cas, je vais travailler sur le prochain !

    5
    Faint Profil de Faint
    Dimanche 30 Décembre 2012 à 15:01

    de rien =)

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    6
    Mercredi 1er Mai 2013 à 16:31

    jaiiiime!

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