• Enfin, la fête du village.

    Nous sommes dimanche, ce jour attendu, là où tous les habitants se réunissent pour... et bien, faire la fête, je suppose. A vrai dire, si j'y vais, c'est plutôt pour voir Célia. Et si jamais elle était absente ? Je ne ferai que m'y ennuyer. Avec ça, je ne suis toujours pas sûr des sentiments de Célia pour moi. Y a rien eu, pas même un "je t'aime, veux-tu sortie avec moi ?" non, rien. Nada, nothing. Et d'abord, à quoi pense une fille quand elle aime ? Oh, et puis marre de me prendre la tête.

    j'ai mal dormi, c'est stupide, mais ces histoire complètement à l'eau de rose m'ont empêché de dormir. Il est 8H.

    17H. C'est l'heure d'y aller. je n'ai pas su quoi mettre, alors je suis venu habituellement. de toutes façons, un fermier n'a pas grand chose d'autre à se mettre. Ebène se frotte contre mes jambes, je lui frotte le dos deux secondes. Puis, je sors de chez moi. Il n'y a personne dans la vallée, sûrement parce qu'ils y sont déjà. Je suis en retard, mais je ne suis pas pressé. J'arrive à la plage, là où a lieu la fête du village, je pousse un soupir.

    je n'ai pas vraiment le moral.

    Enfin, j'y suis. Tout le monde est là, et Muffin court vers moi. elle est habillée d'une longue robe rouge et ses cheveux dorés volent au vent. On a l'impression qu'elle vient pour un gala. Je m'en fiche un peu, elle a beau me sauter au cou, ou tenter de m'embrasser, je l'esquive et je me mets à chercher Célia des yeux. Je ne la vois pas. Puis, Nami s'approche, me salue et repart. C'est ainsi pour tous ceux de la fête. Il y a un buffer, ou beaucoup de choses s'y présentent. Je prends un morceau, mais, écoeuré par ce gros morceau de chocolat, je me rends compte que je n'ai pas faim.

    Soudain, elle est là. la fille que j'attends depuis longtemps, (bon, il y a à peine 5 min, certes.)

    Célia : Sandy ! tu es venu !

    On parle de tout et de rien, et je me rends compte que mon malaise est dissipé. Je vois Marlin, pas loin, chemise blanche rentrée dans un pantalon noir de jaie. Ils m'énervent tous à en faire trop. Mais même Célia est habillée d'une robe verte et d'un boléro blanc, et a cette fois un bandeau lui aussi blanc. Elle porte du rouge à lèvre, elle ne se maquille jamais. Elle reste pourtant sobre comparé à toutes les filles autour, mais je la trouve magnifique. Des fois, je ne me comprends vraiment pas.

    Puis je comprends pourquoi tous les regards se braquent sur moi, je comprends pourquoi tout le monde est bien habillé...

    Tout le monde s'est fait beau. Puis il y a moi.

    Moi, dans mes vêtements de fermier, de campagnard.

    Pourquoi me fais-tu tant d'effet ? Pourtant, il ne faut jamais se fier aux apparences. Mon arrogance est-elle stupide, et mon ignorence si naïve ? Toi dans tes cheveux bruns habillée de vert, et moi, habillé tel un fermier, je me demande si le destin n'est pas dur, parfois.


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  • Celia : Au fait, dimanche... c'est la fête du village. Tu viendras ?

    La fête du village? Ah, j'en avais entendu parler... une fête rurale, apparement.

    Celia : Souvent, les jeunes ici disent qu'on s'ennuie, qu'il n'y a rien à boire, rien à faire... la musique est elle aussi, campagnarde. et toi qui ne vient pas d'ici, peut-être que... tu penses la même chose ?

    Sandy : Ben... je ne sais pas ce que c'est, je suis mal placé pour dire mon avis.

    Celia : Si on y allait ensemble dimanche ?

    Sandy : Ah, si tu veux.

    Elle paraît bien contente. C'est bien ce que je pensais, elle est innocente. Quand elle m'a retenu, je pensais à quelque chose de plus... subtil. Je commence à me haïr moi-même avec mes pensées grotesques. En plus, il est tard.

    Finalement, j'ai insisté pour qu'elle dorme sur mon lit, et moi par terre sur un futon. A ce moment-là aussi, j'ai vu une Celia que je ne connais pas. Quand elle dort, elle fait comme un chat, elle semble se rouler en boule pour dormir. Mon chat décide de s'endormir près d'elle (ce qu'elle accepte avec un enthousiasme rare)

    Je suis réveillé par des petits cris. Je jette un coup d'oeil vers le réveil : 3H du matin. Je me tourne vers le lit où est couchée Celia. Et si il lui était arrivé quelque chose ?!

    Celia : ...Papa, maman... ne vous disputez pas... attention... le camion, devant...

    Puis ses gémissements s'estompent. Je n'arrive pas à me rendormir. Tout ce que j'ai cru comprendre, c'est que les parents de Celia sont morts. Peut-être que ça la hante toute les nuit. Maintenant que j'y pense, il y a souvent une petite lueur de tristesse dans les yeux de Celia. Est-ce lié à ce traumatisme ? Je me sens las, et je ne veux pas penser à de choses tristes. Si Celia est triste, je peux peut-être changer ça, moi. On verra bien.

    Lorsque j'ouvre les yeux, tout ce que je vois, c'est une table propre, du pain sur la table, du chocolat chaud... et une jeune fille qui prépare le... petit déjeuner ? Je me lève d'un bond.

    Sandy : Celia ?! qu'est-ce que...

    Celia : Ah, t'es réveillé ! debout, j'ai préparé un bon petit déjeuner. Allez, fais pas la grasse matinée !

    Je me lève (péniblement) et je vais m'asseoir, après une petite hésitation, sur une chaise, et je contemple cette nourriture. Du pain frais, de la confiture de coing, du beurre tout frais aussi, du lait, et des oeufs ?! Minute, si ils sont aussi frais...

    Sandy : Celia, me dis pas que tu es allé voir les animaux !

    Celia : Rho, je sais traire les vaches, et ramasser les oeufs des poules quand même ! Pour les récoltes, par contre, j'ai eu la flemme, tu devras le faire. Mais en compensation...

    Elle se lève fièrement et me montre son "oeuvre", le petit déjeuner. J'ai envie d'éclater de rire, mais je me rends compte qu'elle est en culotte et en T-shirt depuis tout à l'heure.

    Celia : Ben ? tu es tout rouge, ça va ? (elle comprend soudainement) ...Euh ! Ah, je reviens, je vais me changer.

    ça, pour une surprise... Une fois changée, elle se rasseoit, un peu gênée. Elle paraît très énergique ce matin... je tourne ma tête vers la fenêtre. Il fait un temps magnifique.

    Celia : Qu'est-ce qu'il y a ?

    Sandy :  Rien, les cerisiers sont en fleurs, c'est tout.

    Je me tourne vers elle. Je vois tout simplement une jeune fille, la quinzaine, en train de me sourire. La tristesse dans ses yeux a complètement disparue. Soudainement, comme ça.

    Celia... peut-être que j'arriverais à enlever cette tristesse dans cette lumière ?

    Au moment du lever, tes cheveux décoiffés, la lumière fraîche du matin ajoutée au vent printannier et ta voix mélodieuse... je pensais tout bas, "pourquoi cette fille me fait tant d'effets ?"

    ________________________________

    Chapitre 10

    (aperçu de célia en photo *o*)


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  • Je n'y crois pas mes yeux. Elle a bien dit ce que j'ai entendu ? Tout se mélange dans ma tête, d'autant plus que je commence à m'imaginer des scènes bien trop osées qui ne risquent pas d'arriver. Non, Celia a dû dire ça inocemment, comme si elle dormait chez une camarade de classe... pendant que je réfléchis à cette chose soi-disant "gênante", Celia attend. Elle attend, plantée debout à côté de moi. Le seul problème, c'est que je n'ai aucune idée de quoi dire.

    Celia : C'est... non ? Je suis désolée d'avoir insisté.

    Sandy : Hein, euh... non, c'est bon, tu peux rester chez moi ce soir, aucun problèmes !

    Celia : Ah, bon... merci ! je te revaudrai ça, promis !

    Qu'est-ce que j'ai encore dit... nous voilà maintenant sur cette place, sur le chemin du retour. je ne sais pas où est passé Grenade. Ou plutôt, je l'ai laissé tombée. Je suis lâche, quelque part... mais elle a insisté pour que j'aille vers Celia. Et pourquoi j'ai répondu à celle-ci que ça ne me dérangeais en aucun point qu'elle reste chez moi ? Bah ! je n'ai pas spécialement à m'en faire.

    Celia : ...Encore merci pour cette robe. Elle est magnifique.

    Je ne sais pas si je tiendrai le coup cette nuit. D'après notre discussion, Celia reste dormir aussi ? On verra bien, je ne veux pas m'inquiéter pour ça. Mais une autre question me turlupine. Je me la répète mille fois dans ma tête, mais est-ce que je sors avec Celia ? Je n'ai pas l'impression. Pourtant, l'autre soir... nous nous sommes embrassés. Mais est-ce que c'était vraiment réciproque... à ce moment-là ?

    je crois que je comprends ce que veux dire Grenade.

    " Essaie de capturer son coeur. "

    Je ne pense pas non plus que séduire Celia, lui offrir les plus somptueux bijoux et vêtements, jouer au beau ténébreux soient impliqués dans cette simple phrase pourtant complexe. Non... ça doit être quelque chose de plus profond. Si elle n'est pas amoureuse de moi malgré certains de ses gestes, c'est que c'est à moi de dénouer ce noeud qui nous retient dans une relation.

    Nous avons marché sans rien dire, et nous voilà devant ma maison. Ma maison. Petite, un peu terne. Un peu terne, oui, mais confortable. Un canapé rouge cuivré est au plein milieu du salon. Le lit, dans une pièce à côté, la salle de bain dans une autre, et une très petite cuisine dans un espace. Au milieu, une vieille télé des années 70.

    Celia : Tu n'es pas obligé d'installer un matelas, je dormirai sur le canapé.

    Sandy : Ah, non ! tu dors dans mon lit, et moi, je dors sur le canapé. Ce sera bien plus confortable.

    Elle insiste, mais mes arguments sont plus forts que les siens, si bien qu'elle finit par abandonner. Elle s'excuse plusieurs fois ainsi que de me remercier, et s'installe directement sur le canapé, dans un petit espace. On dirait une petite souris recroquevillée, qui ne souhaite que se faire toute petite. Ses cheveux bruns la recouvre entièrement, dans sa position : accroupie sur le cuivre du canapé, les mains autour de ses genoux. J'hésite, puis finalement, après un accord commun, nous allumons la télévision. C'est un film comique assez connu. Apparement, Celia ne l'avait pas vu, et nous voilà installés sur ce canapé fort confortable, en train de suivre ce film.

    Je me retourne vers Celia. Elle a le sourire aux lèvres. Un sourire discret, mais bien visible. Elle a l'air d'une enfant, à présent. je n'ai plus de pensées malsaines, non. Je m'amuse réellement, en train de regarder ce film complètement frapadingue. De plus, je me sens bien tout simplement parce que Celia est là.

    Pourtant, tout a une fin, n'est-ce pas ? Le film est fini. Je regarde l'heure : 21H. Je fais rapidement à manger. Quelque chose de simple et de bon, chaud, et rapide à préparer. J'ai certains talents en cuisine, ce n'est pas un problème. Celia regarde d'autres programmes histoire de passer le temps. Maintenant que j'y pense, je ne crois pas qu'elle regarde souvent la télé... Elle n'est sûrement pas experte en la matière.

    Du curry. Je ne sais pas si elle aime ça, mais au moins, il est bien fait. J'ai essayé de ne pas trop l'épicer. Au moment de passer à table, je suis tout de même inquiet de la réaction de Celia. Pourtant, après avoir avalé une cuillérée, elle semble ravie.

    Celia : C'est bon ! J'adore le curry, mais là, bravo !

    Après ça, Celia sort de table, et remarque le chat.

    Celia : Il est beau ! tu ne m'avais pas dit que tu avais un chien ?

    Sandy : Ah... si, mais généralement, le soir, il aime bien sortir, il revient (par la chatière, c'est un chien plutôt petit) en général tard dans la soirée...

    Celia : Oh, je vois ! (elle regarde le collier du chat) ...Ebène ? ça lui va bien, à ce chat, noir comme il est.

    Je vois qu'elle aime les animaux. Bref, pendant que tout s'est bien passé, je suis inquiet pour la suite. Je ne sais pas pourquoi, mais nous n'avons plus de sujet de discussion, c'est le moment de se coucher... pourtant, Celia semble vouloir me demander quelque chose. Elle me retient du bras, et semble gênée.


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  • Je me sens quand même un peu sale de les observer, comme ça, de loin. En effet, Grenade m'a conduit dans un buisson assez près d'eux, pour "entendre" leur conversation. Je n'aime pas trop ce moyen mais bon... Marlin a une drôle de tête.

    Marlin : Alors, Célia, qu'est-ce que tu en dis ?

    Celia : C'est à dire que.... ce jour-là, je pensais faire quelque chose.

    Marlin : Quoi donc ? (il fronce les sourcils)

    Celia : Ben, on peut remettre ça à plus tard, non ?

    Marlin : Ce n'est pas ma question, qu'est-ce que tu fais, ce dimanche ?

    Mais de quoi ils peuvent bien parler bon sang... j'ai les nerfs à vifs. Quand je me tourne vers Grenade, elle a une drôle de tête. on dirait un chat qui épie les conversations des gens.

    Celia : J'ai prévu de faire une course, ce jour-là, Marlin, je suis désolée, je ne peux pas faire un tour avec toi.

    Grenade s'écrie de vive voix.

    Grenade : Il veut sortir avec elle ce sal.. !

    Je l'ai empêchée de continuer, Celia et Marlin se retournent, ils semblent avoir entendu. je continue d'espérer pour qu'ils ne nous voient pas, et, voyant que la fouine que j'ai entre les mains se calme, je les retire. Après avoir regardé les alentours, Marlin se retourne vers Celia.

    Marlin : Bon, on peut toujours se promener dans la ville aujourd'hui, non ?

    Celia : Si tu veux.

    Je suis certain que ce salaupiaud manigance quelque chose. Non, Celia ne se laissera pas faire. Enfin... je pense. L'autre jour, on s'est embrassé, c'est qu'elle m'aime, non ? Perplexe, je me tourne vers Grenade en chuchotant.

    Sandy : Grenade... est-ce qu'une femme embrasserait un homme qu'elle n'aime pas..?

    Grenade : Euh... je pense que la question se pose chez l'être humain, surtout. à part certains hommes et femmes un peu fragiles pour céder, je pense que dans votre cas, à Celia et toi... (elle baisse la tête) ...je pense que si elle t'embrasse, c'est qu'elle t'aime.

    Un instant, j'ai l'impression de la voir légèrement triste, juste l'espace d'une seconde.

    Grenade : ...On les suit !

    Je soupire, puis nous continuons. en chemin, je demande à Grenade :

    Sandy : Attends, j'ai l'impression d'être un psycopathe, après tout, ça ne nous regarde pas, et...

    grenade : Oh, tu vas pas faire ton sucré, dit ! regarde plutôt ça.

    Marlin se rapproche "un peu trop" de Celia, à mon goût. Puis, il commence à la prendre par l'épaule. je sens que je pourrai surgir de cette cachette à un moment à un autre si ce type va trop loin. Pour me calmer, je parle avec Grenade.

    Sandy : Au fait, Grenade, pourquoi tu "m'aides" depuis le début...?

    Grenade : (elle hésite puis se lance) Je ne sais pas. Je n'ai jamais aimé de toute ma vie, et je trouve ça rigolot de me mêler à une comédie sentimentale...

    "Rigolot" ? Elle trouve ça marrant de me voir faire une crise de nerfs en voyant ce Marlin s'asseoir sur un banc avec Celia pour... mais c'est pas vrai, c'est pas vrai. Ils sont effectivement sur un banc, Marlin toujours avec sa main sur l'épaule de Celia. Elle semble très tendue.

    Grenade : Elle a peur, c'est pour ça qu'elle ne réagit pas depuis le début. Regarde, elle fixe le sol.

    Marlin semble se pencher sur elle. Je crois que je vais sortir de ces fourrés... Il se penche encore un peu... pourtant, je ne bouge pas. Je ne veux pas les voir s'embrasser, je ne pourrai pas. Mon coeur se serre, j'ai l'impression qu'il se déchire. J'oublie complètement la présence de Grenade à côté de moi. Mais Marlin abandonne brusquement ses gestes doux, il se retourne dans tous les sens en se tenant le creux de la tête. Puis, je comprends tout, il tient un cailloux dans la main. Je regarde à ma droite et voix Grenade avec un petit tas de cailloux près d'elle. j'ai envie de m'esclaffer, mais je me retiens.

    Celia : Qu... qu'est-ce qu'il y a ?

    Marlin : Un imbécile m'a jeté quelque chose sur la tête.

    Celia : Je crois que je vais rentrer.

    Je crois qu'il s'apprête à la retenir, mais trop tard, elle est partie en courant.

    Grenade : Rattrape-la.

    Sandy : Mais...

    Grenade : T'en fais pas pour moi et suis-la je te dis, tu veux son coeur ou pas ?

    Elle est en colère quand elle dit ça. Je hoche la tête, et je passe tout en évitant Marlin, je contourne tout le parc et je cours vers la rue où je pense que Celia est allée. je n'ai pas besoin de courir plus. Celia marche dans la rue, où beaucoup de magasins de mode sont affilés. Elle s'arrête devant une. je la rattrape. Elle ne me remarque pas, et reste fixée sur une robe bleue à ceinture. Elle a le regard un peu tourmenté, et triste.

    Sandy : Cette robe te ferait plaisir ?

    Celia : (elle sursaute) Wah ! Qu'est-ce que tu fais là ?!

    Sandy : je passais par hasard, enfin... je vous ai vus avec Marlin...

    Elle déglutit.

    Celia : Je... je...

    Sandy : Oh, t'en fais pas ! j'ai trouvé qu'il avait exagéré, en tout cas. Et cette robe, tu la veux ?

    Celia : J'ai rien fait, j'étais térrorisée, il n'a jamais été aussi familier avec moi... j'ai peur, s'il recommence...

    Sandy : On trouvera une solution. cette robe, tu la veux ou pas ?

    - A la sortie du magasin..-

    Celia : Je te remboruserai, même si avec les cultures, c'est pas assez !

    Sandy : pas besoin, je te l'offre, tu l'essaiera prochainement. Pour Marlin, ne t'en fais pas, je pense qu'on trouvera une solution.

    Elle renifle, je crois qu'elle va commencer à pleurer. Je lui prends les deux mains. c'est niais comme situation, mais je sais que ça l'adoucit.

    Celia : Sandy, je ne sais pas si je pourrai rentrer chez moi ce soir après ce qu'il s'est passé... je peux rester chez toi, ce soir ? je suis désolée de te déranger...

    __________________________________________

    (à suivre ! 8D)


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  • Le cri perçant du coq me fait sursauter de mon lit. Je jette un coup d'oeil à mon réveil : 06H00. Au boulot ! Oui, chaque matin, même le dimanche, je dois me lever tôt pour faire la tâche la plus humanitaire de l'homme : Travailler. Je me lève, avale un jus d'orange pressé, m'habille en vitesse et sors. J'ai déjà bossé à fond, et mes efforts ont apporté quelques fruits plus ou moins mûrs. Un poulallier, des poules aussi blanche que la neige, dont la crète est tellement caoutchouteuse que vous avez envie de la tripoter, pour mériter un coup de bec. Deux vaches, une brebis, deux cannes et pas mal de légumes. J'ai pas mal progressé, j'ai même planté des arbres fruitiers !

    Je commence déjà à récoler les oeufs des poules, à m'occuper de la canne rabat-joie et brosser, traire et tondre la brebis. Je réfléchis à l'autre soir... j'ai embrassé Célia, je n'y crois pas. Mais que faire à présent ? Est-ce que ça veut dire qu'on est en "couple" ? Je dois me comporter comme un petit ami ou bien elle ne ressent rien pour moi, et se laisserait plutôt tenter par cette... enflure de Marlin ?

    Marlin. Je ressens une sérieuse haine envers lui. Sans savoir pourquoi. Ah, la jalousie, je vous jure. J'ai l'impression d'être un garçon de manga parfaitement niais. Il faudra que j'aille rendre isite chez Célia tantôt, pour voir ce qu'il en est.

    La matinée a passé en un clin d'oeil. Je suis déjà en route pour chez Célia, je crois qu'il faut que je lui parle. Je m'en veux à moi-même. Ce qui me met en colère, ce sont mes réactions... je suis jaloux de marlin, pourtant, Célia m'a embrassé la dernière fois. Enfin, je l'ai embrassé. Rha, je ne sais plus où j'en suis. Pendant que je me morfonds tranquillement, une grand-mère m'heurte. Elle a des sacs à la main.

    Grand-mère : Oh, excuse-moi, jeune homme.

    Sandy : Ne vous en faites pas. Vous êtes sûre que ça va aller, avec vos sacs à la main, comme ça ? ça à l'air emcombrant... Je peux vous aider si vous voulez.

    Grand-mère : Appelle-moi Mina, tu veux ! Et bien, Merci. Je vais à La ville de Mineral Town, c'est peut-être un peu loin pour toi.

    Sandy : Oh, non, je ne suis pas pressé ! Je ferai mon détour après.

    Nous faisons donc la route. Cette grand-mère n'est pas comme les autres. En plus, elle a un chapeau au motif d'une coccinelle. Nous marchons donc en route vers la ville de Mineral Town.

    Mina : Tu as l'air contrarié.

    Sandy : Oh ! non... enfin, si. Disons que je ne suis plus où j'en suis.

    Mina : Ah ! les jeunes... laisse-moi deviner. Dans ton coeur ?

    Sandy : C'est ça.

    Elle ne dit rien, puis après avoir réfléchi, elle annonce :

    Mina : Quoiqu'il en soit, profite de la vie. Je n'en ai que pour quelques temps, moi. Je me souviens quand j'ai rencontré mon mari Grant. On a mis beaucoup de temps avant d'être ensemble, j'étais encore très jeune. Je regrette cette période, et nous avons été trop timides. Donc ne fais pas la même gourde (son ton monte et elle brandis sa petit canne sur moi) que moi sinon la mère fouettarde ira dans ton lit ce soir !

    Sandy : ...Vous avez raison. Merci, grand-mère. Je n'arrive pas à vous appeler Mina, vous m'excuserez.

    On arrive à Mineral Town. C'est une ville joyeuse et dynamique, il y a beaucoup de magasins de mode et de marchés. Je suis seul, à présent, j'ai opté pour faire une balade. J'irai chez Célia plus tard... puis, au passage, je croise Genade.

    Grenade : Oh ! le petit fermier maladroit.

    Sandy : Ne me colle pas un surnom pareil ! qu'est-ce que tu fais ici ?

    Grenade : Hey ! attention à ce que tu dis ! ...bon, ça va, tu peux me tutoyer. ce que je fais ici ? je te retourne la question !

    Sandy : J'accompagnais la grand-mère Mina.

    Grenade : Ah, cette grand-mère ? tout le monde la respecte, ici. Elle est sage, et pas "vieux flanc". Bref. Je faisais mes course. des herbes médicinales et tout le tralala. Au fait, j'ai une nouvelle intéressante pour toi.

    Sandy : Je t'écoute.

    Grenade : Muffin te cherchait partout. (elle m'adresse un sourire moqueur)

    Sandy : Misère... comme s'il me fallait ça en ce moment.

    Grenade : ça, c'était la mauvaise nouvelle. de toutes façons, elle est partie. La bonne nouvelle, c'est que j'ai vu Célia faire ses courses également ici. elle a une très jolie robe blanche à dentelles, tu veux voir ? (elle semble me taquinner)

    Sandy : Celia ? Où ?

     Grenade : Derrière toi !

    je regarde aussitôt derrière moi et je sens un coup sur ma tête. Je me retourne à nouveau, et je vois Grenade, un sourire qui semble satsifaire son narcissisme. elle m'a frappé avec un balais qu'elle aura acheté, sans doute... vraiment bizarre, cette fille. Toujours est-il, que, derrière moi, il n'y avait personne.

    Grenade : idiot ! (elle ri aux éclats) t'es vraiment ravagé par elle ! Non, en fait elle est là-bas.

    Elle me montre un endroit du doigt, et c'est vrai, cette fois-ci. Je vois Celia,devant un magasin de vêtement, dans une robe blanche qui lui va très bien, mais quand je regarde plus attentivement, elle discute. Avec marlin.

    Grenade ne se moque pas de moi, cette fois-ci.

    Grenade : ...Allez, viens, on va voir ce qu'ils fabriquent. (elle fronce les sourcils dans leur direction.)

    Mon coeur se serre à la vue de ces deux-là ensemble. J'acquiesce.

    Lorsque je t'ai vue, tu étais dans une robe de soie dans laquelle les rayons du soleil mêmes pouvaient contempler tes plus fines courbes. Cet homme te voulant, pouvait te comptempler de près, observer ton visage tendre, tandis que moi, je ne pouvais contempler que ton ombre.


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