• Je ne m'attendais pas à ce que ce soit lui qui m'ouvre. il me toise d'un air hautain, arrogant. Je déteste ce type.

    Marlin : Qu'est-ce que tu veux ?

    Sandy : Rendre visite à Célia.

    Ma réponse a un ton plutôt froid, mais ce n'est rien comparé à la façon dont il me regarde. On croirait voir un combat de Coqs.

    Marlin : Je dois faire quelque chose d'urgent, et Vesta est dans les champs. Ne restes pas longtemps, elle a de la fièvre.

    Je crois qu'il ne pouvait pas me jeter dehors. Vesta a l'air de m'apprécier, et Célia "m'aime bien". Mais Célia, malade ? je n'étais pas au courant. Elle reçoit vite les maladies... Marlin s'en va, et j'entre dans la maison. Celia doit être dans sa chambre, à l'étage. Bizarrement, j'hésite à monter. Mais je ne vais quand même pas revenir sur mes pas. Je monte alors l'escalier, il est grinçant. je toque à la porte de sa chambre, il y a un panneau sur la porte "Celia". Une voix douce me dit d'entrer.

    J'entrouve la porte avant de l'ouvrir complètement. J'entre dans une pièce sobre, des rideaux verts, des murs en pierre. La pièce, ou plutôt la chambre est chauffée. c'est limite vide, mais c'est chaleureux. Il y a une comode dans un coin, plusieurs photos de famille y  sont représentées. Dans son lit assez petit, celia se redresse avant de s'asseoir. Elle paraît étonnée mais ravie de me voir. Mais une pointe de gênement se montre clairement sur son visage. pas étonnant avec ce que je lui ai dit la dernière fois.

    Celia : Ah, salut Sandy. c'est gentil de venir me voir !

    Sandy : Mais... tu es malade ? je n'étais pas au courant !

    Je me mets près d'elle, un peu assis sur une partie de son lit. Comme elle est assise, nous sommes assez proches.

    Celia : Oh, t'en fais pas, ça m'arrive souvent. j'ai une santé plutôt fragile, c'est pour ça que je suis venue à Mineral Town. Mais ne t'inquiète pas, il n'y a vraiment rien de grave. C'est gentil de t'inquiéter.

    Sandy : ça me rassure mais je pense que tu devrais faire une pause pour ton travail de récolte, quand même. je suis venu pour te parler de... et bien, à la plage.

    Elle déglutit, j'entends un vague "glups" dans sa gorge. Puis elle est toute rouge. je ne pense pas que ce soit uniquement l'effet de sa fièvre.

    Sandy : Et bien...quand je t'ai dis que je t'avais embrassée, c'est vrai. Tu étais contre un arbre, et tu étais tellement jolie que, je l'avoue, je t'ai embrassée. je m'en veux de l'avoir fait ainsi. je suis désolé.

    Elle reste muette, et nous restons, plantés là. Le soleil se couche, on le distingue bien à travers la fenêtre. Puis, Celia finit par se lancer. Elle fixe ses mains qui s'aggripent aux draps.

    Celia : En fait, Sandy... j'ai bien des amies qui font attention à moi, comme Lumina, Nami... mais en général, personne ne se soucie vraiment de moi. Vesta prend soin de moi mais... toi... tu es gentil, et attentionné. tu t'inquiètes pour moi, et tu as du cran de m'avouer ça. Je ne t'en veux pas pour ce que tu as fait. ça me serait trop difficile, d'ailleurs.

    Qu'est-ce qu'elle veut dire ? je fixe mes pieds. Quand je tourne ma tête vers Celia, elle a les larmes aux yeux.

    Celia : Je n'ai jamais eu de proches qui s'inquiétaient pour moi, qui me rendaient visite quand je n'allais pas bien, qui me cachent tant de choses... toi, tu es sincère, même si ça ne parait pas grand chose, pour moi, c'est incroyable, cette attention. Et personne ne m'avait jamais embrassé auparavant.

    J'ai du mal à y croire. Alors qu'elle est si mignonne ? A vrai dire, elle n'a que quinze ans, c'est jeune. Elle a presque des larmes à présent mais un sourire sincère.

    Sandy : Honnêtement... si tu serais d'accord pour que je t'embrasse, mais de notre volonté, sache que je le ferais, mais bon... excuse-moi, je dis des bêtises.

    Elle me regarde, j'ai du mal à la regarder en face avec l'idiotie de ce que je viens de dire. Celia semble réfléchir, et hésiter.

    Celia : ...Je veux bien.

    Sandy : Euh, de quoi ?

    Celia : Que tu m'embrasses.

    je ne l'imaginais pas capable de dire une chose pareille. elle est si réservé, d'habitude. mais quand elle dit ça, elle me regarde droit dans les yeux.

    Difficile de résister plus longtemps, je vois qu'elle est prête. Je me penche doucement sur son visage. comme la dernière fois, sauf qu'elle me regarde, et qu'elle est réveillée. Je lui écarte une mèche du visage. Puis je l'embrasse. Elle ne me repousse pas, et répond à mon baiser. Mais ça ne dure pas longtemps. Quelqu'un, sûrement Marlin rentre dans la maison, et nous sommes obligés d'arrêter.

    Au coleil couchant, j'ai pu t'embrasser réellement, tâchant de te transmettre chacun de mes sentiments sur tes lèvres sucrées.

    ____________________________________________________________

    PS : pour ceux qui trouvent que leur relation avance trop rapidement, pas de panique ! c'est juste que la fic est quand même surtout basée sur le fait qu'ils soient ensemble ! 

     

      


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  • Je lui ai dit. Mais, au lieu de balbutier bêtement, j'attends, calmement. j'attends sa réaction. Mais je la vois juste en train de se cacher le visage avec ses mains et ses doigts écartés. Elle est rouge comme une tomate. puis, elle bat en retraite en s'enfuyant en courant. A peine je viens de prendre conscience de ce qui s'est passé que je me jette sur le sable en me gifflant moi-même. Si ça se trouve, Celia me déteste, maintenant.

    Je suis sur le chemin du retour. Il est bientôt 20H. Sur le chemin, je croise Grenade.

    Grenade : Hé, toi ! Viens avec moi.

    je me demande ce qu'elle me veut celle-là. Mais j'accepte, je la suit. Nous arrivons devant une petite maison en bois. Bois résistant mais... incroyablement solide ! cette petite maison se trouve un peu à l'écart de la vallée. Elle me fait signe d'entrée. A l'intérieur, elle enlève sa cape noire, la jette par terre, balaie d'un coup de main une petite table pleine de vieux livres, de poussière et pose une tasse de thé devant moi. C'est le bazard ici. Partout, des grimoires, de la poussière, des vêtements en vrac... Grenade s'assit en face de moi.

    Sandy : Qu'est-ce qui...

    Grenade : ...

    Elle semble hésiter. Puis se plonge complètement dans ses pensées, puis se mord les lèvres, laissant échapper un ou deux jurons, puis se lance.

    Grenade : Je vous aie vus, Celia et toi, à la plage.

    Sandy : Qu'est-ce que ? Mais c'est de la violation de la vie publique !

    Grenade : Heho, je passais par hasard ! Mais je me suis cachée quand je vous ai vu ! je crois avoir compris ton problème, et je pense te faire un petit point sur l'endroit. ici, l'amour a des particularités.

    Sandy : c'est à dire ?

    Grenade : hum, pour ton cas, je te ferai dire de faire très attention à Marlin. C'est un véritable coureur de jupons, et il a une véritable dent contre toi.

    Sandy : ça, je l'avais deviné.

    Grenade : Il a une manière un peu particulière d'aimer, l'amour le rend agressif... jalousie, et tout le tralala. (elle fait un geste avec son doigt) Et vu comme c'est parti avec ce que tu as dit à cette fille qui n'a jamais connu l'amour... je te conseillerai donc d'aller la voir, de lui parler de tout ça. Si tout se passe bien, c'est tout le machin-bidule habituel. Tu me suis ?

    Sandy : Non.

    Elle frappe la table d'un poing.

    Grenade : tss... t'es pas futé. Bon, on prendra plus d'initiative plus tard. Mais sache que Célia en ce moment, commence à avoir certains sentiments pour toi qu'elle ne connait pas. Donc à toi de jouer pour l'aider à comprendre ce qu'elle ressent !

    Sandy : Une minute, pourquoi vous me dites tout ça, et pourquoi vous savez tout ça ?

    Grenade : Aucune importance ! (elle détourne la tête)

    Sandy : Comme vous voudrez...

    Grenade : Encore une chose. Connais-tu la légende de la plume bleue ?

    Sandy : Du tout !

    Grenade : La plume bleue est l'objet que l'on donne lorsque l'on demande quelqu'un en mariage. Mais celui qui l'obtient doit donner la plume bleue à celle qu'il aime. En général, celui qui reçoit cette plume a un amour très fort pour la personne qu'il aime. c'est juste quelque chose important ici, une légende, simplement mais garde ça en tête.

    Sandy : je n'étais pas au courant. Et si l'être aimé refuse la demande en... mariage ?

    Grenade : Alors, la plume bleue disparaît en cendre, et son pouvoir ne brille plus pour l'éternité. c'est pourquoi il faut plutôt être en relation très forte avec la personne. enfin, ce n'est qu'une vieille légende du coin ! et en attendant, va chez Célia et excuse-toi, compris ?

    Sandy : Et bien... Merci.

    j'ai l'impression que durant une poignée de secondes, Grenade semble flattée, mais me renvoie à la porte de manière brutale. mais avant de me faire sortir complètement, elle me donne un paquet.

    Grenade : Tiens. mais surtout, surtout, ne l'ouvre pas avant un certain... moment. Tu sauras à quel moment, ne t'en fais pas, tu ne tromperas pas.

    Là, je ne comprends plus rien. Je regarde le paquet, puis je fais promesse de ne pas l'ouvrir avant ce... "moment" venu. Je passe chez moi au passage. Bah ! au final, Grenade est une fille vraiment gentille, bien qu'incompréhensible, même si je me demande ce qui l'a poussé à faire ça. je range le mystérieux paquet sous mon lit. Il n'y a pas plus bête comme endroit mais bon. Puis je sors. Il n'est pas si tard. Je coure vers la maison de celia. Arrivé, je sonne. Mon coeur bat, mais je n'ai pas peur. Je suis plutôt rassuré grâce aux paroles de Grenade. Mais malheureusement, ce n'est pas la gentille Vesta qui m'ouvre ou même Célia...

    c'est Marlin.

    Quand je vois cet homme qui n'a d'yeux que pour toi, mon coeur enfle et la profonde rivalité entre nous ne fais que devenir plus grande et stupide encore. Et c'est ce qui prouve que je t'ouvre mon coeur.

      


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  • je me trouve complètement stupide. Pourquoi je l'ai embrassée, alors qu'elle dormait ? Et maintenant, je fais quoi ? si je m'enfuis ce serait impoli, mais si je reste... Soudain, Celia se réveille. je sens des picotements partout sur mon corps et le stress venir.

    Sandy : je.. je suis désolé, il faut que j'y aille !

    je ne peux pas la regarder en face et je prends mes jambes à mon cou. Quel idiot mais quel idiot c'est pas possible ! je me suis suffisament éloigné de l'étang, Celia doit être en train de rentrer maintenant. Je m'affaise contre un muret, à encore m'insulter moi-même. Puis quelque chose détourne mon attention. Nami, la jeune fille rousse et timide.

    Nami : ça... ça ne va pas...?

    Sandy : Disons que ça ne va pas fort, non.

    Nami : Je... je peux savoir pourquoi ça ne va pas ? Ah, désolée, je me mêle de ce qui ne me regarde pas..

    Elle s'incline et est prête à s'en aller mais je la retiens.

    Sandy : Nami, tu crois qu'une fille serait fâchée si un garçon l'embrassait par surprise ?

    Elle me regarde avec des yeux ronds puis rougis jusqu'aux oreilles. Je pense que c'est à cause de ma question. après avoir regardé ses pieds, elle lance :

    Nami : Euh.. si cette fille l'apprend, ça dépent... si c'est un garçon qu'elle aime, je pense qu'elle en serait heureuse mais... En général, ça ne plaît pas trop, mieux vaut garder ça pour toi.

    Sandy : Je m'y attendais...

    je m'affaise de nouveau sur le muret. Nami s'asseoit à côté de moi.

    Nami : C'est Celia, hein ?

    Sandy : Comment tu...

    Nami : ben, tu traînes avec elle puis ça se voit que t'en pinces pour elle. Personnellement, je pense que si Celia te demande ce qui s'était passé, tu devrais lui dire la vérité...

    Sandy : la vérité ? mais elle va se fâcher ! dis, tu as un conseil, quand je ne sais pas quoi faire ? je n'arrive pas à... écouter mes sentiments.

    je m'affaise contre le muret, je suis à bout. Puis, Nami me prends les deux mains, arrive à me faire changer d'avis et me relever, puis, elle prend une grande inspiration.

    Nami : Dans ce cas, ne te soucie de rien. Ecoutes ton coeur.

    "Ecouter son coeur..." je comprends. Si je me mélange sans-cesse avec ce que je pense, je n'arriverai jamais à faire part de mes sentiments à Celia. Pendant que je suis en pleine réflexion, Nami détale déjà. Un homme un peu étrange l'a appelée. puis, je remarque qu'elle se comporte différement avec lui. toujours timide mais, il y a quelque chose... mais quoi ? En tout cas, moi, il faut que j'aille me promener un peu, ça me rafraîchira les idées. je décide de me rendre à la mer, elle est tout au sud de Mineral Town. Formidable, ce village, de la campagne jusqu'à la mer... J'y suis enfin. Je regarde les vagues en train de réfléchir aux paroles de Nami. "Ecoute ton coeur...".

    Puis, j'entends des bruits de pas derrière moi. je me retourne et surprise. Celia. Elle me regarde, étonnée elle aussi. Je remarque qu'elle n'est pas dans sa tenue habituelle. une courte robe d'été. A-t-elle elle aussi voulu se promener pour s'éclaircir un peu les idées, a-t-elle l'impression que je lui ai fait quelque chose à la source ? je détourne je visage, gêné.

    Celia : Euh, à propos, Sandy.. tout à l'heure, à la source...

    ça y est, c'est la panique dans ma tête.

    Celia : Et bien, quand je me suis réveillée, j'avais une impression bizarre, je ne peux pas vraiment l'expliquer. je me souviens juste que la sensation était douce, et je ne sais pas pourquoi, je...

    Je me rappelle des paroles de Nami. "Ecoute ton coeur." D'un coup, le stress, mes sentiments en désordre disparaissent, je me lance enfin. mon ton est calme, et je regarde enfin Celia en face.

    Sandy : Tout à l'heure... tu étais très belle, endormie. Alors, je ne sais pas ce qu'il m'a pris. je t'ai regardée... Et je t'ai embrassée.

    Ce jour-là, je te l'ai dit. Seulement, il reste encore tant d'obstacles. Pauvre de moi, je ne faisais que comptempler ton ombre. Mais à cet instant-là, Mon coeur s'est ouvert dévoilant le doux baiser que je t'ai donné.


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  • C'est le grand jour. Enfin, le lendemain de la veille, surtout. Aujourd'hui, comme promis, Celia va me faire un peu visiter en détail les environs. c'est complètement stupide, j'ai le coeur qui bat. je m'énerve moi-même quand je me trouve aussi niais... Je poiraute à l'entrée de ma maison, un point de rendez-vous que Celia a décidé. Je ne comprends pas tout, mais peu importe. celia arrive enfin.

    Celia : Ah, mais t'as déjà aménagé ton champs ?

    En effet, j'avais déjà planté pas mal de trucs : des navets, des radis, des fraise, du chou...

    Sandy : M'oui, mais je n'ai pas encore de vaches ni de brebis. juste une seule poule. j'économise avec ce que je peux.

    Celia : Tu y arriveras ! ce matin, tu sais, Marlin m'a demandé où j'allais et quand je lui ai dis, il s'est bien énervé et a voulu que je reste ici, j'ai du insister. je me demande pourquoi...

    Le saligaud. Il ne m'a pas encadré celui-là. bref, celia m'entraîne par le bras, je ne peux pas résister sous le coup de la surprise. Elle me fais visiter le centre de Mineral Town. Dans toute la vallée, des champs, des fleurs... Par surprise, je découvre qu'elle est très amie avec Lumina. je ne les voyais pas amies mais elles s'entendent très bien. en revanche, quand on croise Muffin...

    Muffin : Gnaaa ! Youhou, Sandy !

    Elle me sauta au cou. Mais je la repousse, je n'ai pas envie que Celia me voit comme ça avec Muffin. Pourtant, elle a bien vu et émit un petit grognement. Je ne sais plus où poser les yeux.

    Ensuite, nous croisons Lumina avec un certain Rock... Un vrai flemmard celui-là, il ne fais rien de ses journées ! J'ai l'impression qu'il en pince pour Lumina... ça me fait plutôt sourire. je ne sais pas ce que pense Lumina mais espérons que ça marche pour eux-deux.

    Lumina : Au fait Celia, si tu fais visiter les environs à Sandy, Montre-lui l'étang de la déesse ! Et bonne chance pour toi, Sandy !

    Elle m'adresse un clin d'oeil. Je crois qu'elle devinée que Celia ne me laisse pas indiférent. Je rougis, Celia se demande ce que j'ai mais comme prétexte, je ne trouve à dire à part "c'est la chaleur". Alors qu'il fait doux et que nous sommes au printemps... En route, celia et moi croisons une drôle de fille. Cheveux bouclés blonds-chatains, yeux marrons.. limite rouges, mais incroyablement belle. Une cape noir, et une tête qui boude, comme une enfant gâtée. Celia me chuchote :

    Celia : C'est grenade. Elle habite dans une petite hute à l'écart de Mineral Town, et a un carctère bien trempé. je te conseille de ne pas lui chercher des noises. Mais elle est guérisseuse. Cette tête empotée est drôlement intelligente !

    Grenade : J'entends tout !

    je n'y crois pas, Celia m'avait chuchoté très bas et elle avait tout entendu..

    Grenade : Un nouveau, hm ? Soit le bienvenu ici mais je te préviens, si tu me cherches, je tape, capiche ?

    Qu'est-ce qui lui prends ? Puis elle me prend par le col, me soulève du sol avant de me reposer puis s'en aller. elle a vraiment un sacré caractère (et une certaine force aussi.). Quand je me retourne, je vois Celia rire aux larmes. Quand je lui demande pourquoi, elle me dit que Grenade est bizarre avec tous les nouveaux venus, mais quand elle faisait ça, c'est qu'elle trouvait la personne marrante, intéressante. Je les trouve vraiment spéciaux les habitants ici. mais il faut avouer qu'ils sont plutôt gentils.

    Comme promis, nous arrivons à cet "étang de la déesse". L'endroit est magnifique. partout, des fleurs de lys ou des roses. le plus incroyable, c'est qu'elles ont poussées toutes seules. Il y a beaucoup de très grand arbres, dont des Canfriers. Je n'avais jamais vu des arbres aussi grands. Nous nous adossons contre l'un d'entre eux à regarder le paysage, puis Celia me raconte la légende de l'endroit. Je bois ses paroles, mais c'est parce que c'est Celia. je la trouve vraiment jolie. Ses mains tripotes l'herbe (c'est étrange, oui) mais je trouve ce geste adorable. Puis, elle s'endort. le calme, la douceur de l'endroit, je peux  comprendre qu'elle succombe. Mais quand je regarde son visage endormi, je la trouve encore plus belle. Belle à je ne sais pas quel point. c'est un peu trop pour moi.

    Je me penche, je me rapproche de plus en plus de son visage.

    Mes lèvres touchent les siennes. c'est doux. c'est la première fois que j'embrasse une fille. Puis, je me rends enfin compte de ce que je fais. je m'écarte. Je ne dois pas l'embrasser comme ça. je reste là, à me maudire. Même si ça ne m'a pas déplu, c'était impoli.

    Au milieu de l'étang, les papillons dansants, toi contre le canfrier, à t'endormir, je n'ai pu résister, et l'amour m'a emporté. 


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  • Je ne comprends pas pourquoi j'étais éberlué à ce moment-là. j'ai tout de même réussi à faire connaissance avec la jeune fille. Ses cheveux volaient au vent quand j'ai finalement réussi à lui parler avec une certaine aisance. Au final, nous avions sympathisés. Elle 'ma dit où elle habitait.

    Voilà où je me trouve à présent. Devant la maison de Celia... maintenant que j'y pense, elle voulait que je l'appelle par son prénom. Sa maison, est une maison solide, en face se trouve un grand potager. ils vendent leurs légumes dans tout Mineral Town. Et Celia travaille à ce potager. C'est son dédomagement en échange de vivre ici.

    Je toque à la porte. mais ce n'est pas Celia qui m'ouvre, mais un homme aux cheveux noirs un peu bouclés, et un air hautain que je déteste tout particulièrement. que fait-il chez Celia ?

    - C'est pour quoi ?

    Il me toise d'un regard noir quand je lui dit que je veux voir Celia. La rivalité résonne déjà entre nos regards, même si je ne sais pas qui c'est.

    - Elle est malade, laisse-la.

    Malade, Celia ? J'insiste, et au bout d'une bonne demi-heure, il me laisse enfin entrer. (je doute qu'il me fasse confiance.) je monte les escaliers et je finis devant une porte. c'est marqué, sur un panneau "Celia". je frappe avant d'entrer. Celia est dans son lit, un thermomètre dans la bouche.

    Sandy : ça ne va pas ?

    Celia : Ah, Sandy. c'est gentil de venir me voir, je ne reçois vraiment pas beaucoup de visites.

    Sandy : Comment ça ? Ah, et au fait, c'est qui ce type, là, à l'air bizarre et ces cheveux mal brossés ?

    Elle rit. je crois que je l'ai amusé, même si je ne vois vraiment aucune cause.

    Celia : Bah, tu sais, ici, les gens sont parfois occupés, et j'habite plutôt loin de mes amies, donc... Quant à lui, c'est Marlin, le fils de Vesta. Il est très attentionné avec moi.

    Nous y sommes. Il est clair que ce type veut faire la cour à Celia. Puis je me rends compte que je réagis... étrangement. c'est de la jalousie ? Oui, il n'y a rien d'autre. mais je viens à peine de rencontrer Celia.

    Celia : Et tu sais, t'en fais pas pour ça, je suis souvent malade, c'est pour ça que je suis venue à la campagne. Pourtant...

    je la regarde d'un air interrogateur.

    Celia : On vient de se rencontrer, mais j'ai beaucoup moins mal quand je parle avec toi, Sandy. J'essaierai de vite guérir. Si tu veux... je te ferai un peu découvrir les alentours quand je serai rétablie...?

    Sandy : c'est gentil, ça ! Avec plaisir !

    Elle sourit. Elle est vraiment jolie, quand elle sourit. elle semble murmurer un "je serai bientôt rétablie, promis..." puis s'endors à poings fermés. (laissant tomber le thermomètre de sa bouche.) je sens mon coeur battre la chamade. Soudain, je comprends. Même si c'est rapide, tant pis. Son caractère adorable et doux, ses longs cheveux bruns et ce sourire... c'est trop simple à deviner.Cette jalousie envers Marlin qui drague Celia, elle qui ne semble pas s'en rendre compte...

    Dès l'instant où je t'ai vue, Celia, le temps s'est arrêté et je suis tombé amoureux de toi.


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